Psychoéducation

Pour mieux comprendre votre enfant et trouver des solutions, pour obtenir un plan d’intervention en situation de crise ou simplement pour être soutenus et outillés, nous offrons un tout nouveau service de rencontres individuelles avec Aniko Burjan pour les parents. Aniko Burjan, M.Ed., est une psychoéducatrice, formatrice et fondatrice du Centre d’apprentissage LilyPED. Elle a plus de 23 années d’expériences professionnelles à travers différents milieux éducatifs et cliniques.  Les rendez-vous sont sur zoom ou en personne (à la demande).

Pour les 0 à 99 ans!
45$ par rencontre

Pour connaître les prochains rendez-vous disponibles, cliquez sur le bouton bleu ci-dessous.

Prendre un rendez-vous

 

Questions et réponses avec Aniko Burjan, psychoéducatrice au RT21

Pourquoi avez-vous choisi de travailler au RT21 avec des personnes ayant la trisomie 21?

Au tout début de ma carrière en tant que psychoéducatrice, j’ai eu la chance de travailler dans un centre avec des jeunes ayant une déficience intellectuelle, notamment la trisomie 21. Je suis complètement tombée amoureuse de cette clientèle et je n’ai jamais changé depuis. C’est devenu ma passion. C’est une clientèle qui a tellement de richesse, de choses à offrir à la société, mais qui est souvent mal comprise par celle-ci. Il y a du travail à faire pour changer la vision et nos approches pour construire une société qui les accueille à bras ouverts, et qui crée des conditions favorables à leur développement.

Ma collaboration avec le Regroupement pour la Trisomie 21 remonte à 2018. J’ai animé une formation que le RT21 avait organisée pour les parents avec un de mes collègues du CLSC . Depuis 2020 plus précisément, j’offre des présentations pour les parents. Ce n’est que par la suite que j’ai commencé à offrir des services de consultation.

Combien d’années d’expérience avec vous en petite enfance et trisomie 21?

Ma relation avec la trisomie, et en général avec la clientèle ayant une déficience intellectuelle, remonte à 1997. Je travaille toujours auprès d’une clientèle atypique, donc principalement avec des personnes qui présentent un trouble du spectre de l’autisme, un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), une déficience intellectuelle ou un trouble important d’anxiété. Je travaille autant avec les enfants, les adolescents, les adultes, les familles et les professionnels qui travaillent auprès de ces personnes.

En quoi consiste la psychoéducation?

Une psychoéducatrice travaille principalement auprès de personnes qui éprouvent des difficultés d’adaptation et de fonctionnement au quotidien. Les problématiques que l’on peut rencontrer peuvent notamment se rattacher à des troubles de comportement ou à la gestion des émotions.

Pourquoi consulter en psychoéducation lorsque notre enfant a la trisomie 21?

Déjà pour commencer, être parent est la tâche la plus difficile au monde. (rires) Ce n’est pas toujours évident ou naturel. Si notre enfant présente des difficultés, la tâche devient encore plus un défi. On n’a pas toujours, comme parent, des points de repère ou des connaissances poussées sur la trisomie 21 ou tout simplement sur le développement de l’enfant en général. La psychoéducatrice va donc être présente pour aider le parent à mieux comprendre les besoins de l’enfant et ses réactions dans différentes situations, et surtout pour aider celui-ci dans l’adaptation et son fonctionnement autant à la maison qu’à l’école. Par exemple, dans la routine du matin, les transitions (convaincre l’enfant de rentrer du parc, changer d’activité), la gestion des émotions (anxiété), les comportements difficiles, etc.

Avez-vous une anecdote, une histoire à nous raconter?

Au début de ma carrière, je travaillais dans un centre éducatif pour jeunes adolescents avec déficience intellectuelle. Je travaillais notamment avec une jeune fille qui avait la trisomie 21. C’était une jeune adolescente: elle ne se souciait pas trop de ce qui se passait autour d’elle, elle était pas mal concentrée sur ses affaires, et était souvent en opposition avec tout le monde. Un jour, j’ai reçu une mauvaise nouvelle personnelle et cette jeune fille est venue me voir et elle a senti que quelque chose n’allait pas pour moi. La sensibilité et la compassion avec laquelle elle s’est approchée de moi m’ont marqué pour la vie. Je pense que ça a contribué au fait que je travaille encore avec cette clientèle, ça m’a ouvert les yeux par rapport à la déficience intellectuelle et ma vision de ces jeunes.