Un témoignage pour Kamil

Bonjour, je suis très heureuse de vous parler de ma deuxième moitié, mon fiston Kamil, mon clown adoré, mon artiste « qui vit parfois dans une galaxie loin de chez nous » à cause de ses rêves et ses espérances. Tous nos enfants ayant la trisomie ont de bons côtés et c’est ceux-ci que j’aimerais partager avec vous. J’adooore lorsqu’il vient me réveiller le dimanche matin (on est ensemble seulement les fins de semaine):《Ma vie, mon coeur, bonjour, ma princesse  》et plus encore, dans deux langues, français et arabe. J’ai beau être fatiguée, à cause de mes insomnies, comment ne pas me lever avec un grand sourire en sentant ses câlins et becs sur mes joues accompagnés de ses belles paroles! Ce sont ces moments privilégiés qui me donnent de la force, malgré mes bobos de santé. Ça vaut tout l’or du monde, car ils viennent du fond d’un cœur innocent. Il y a tellement de choses qui me rendent fière de lui. Comme lorsqu’on fait les clowns et qu’on rit aux larmes ou qu’après le repas, il me dit:《 non, toi pas bouger 》et se met à débarrasser la table. C’est ça Kamil au grand cœur, mon oxygène dans mes veines, comme il dit.

Témoignage écrit par Tourya, la mère de Kamil

Nous avions déjà publié un portrait de Kamil à 23 ans, vous pouvez continuer votre lecture par ici.